HISTORIQUE

                           

      

Frédéric , Patrick et Vincent vous présentent la marque de motos JONGHI . La mécanique est indiscutablement originale et parfaitement personnalisée par son ingénieur REMONDINI. Son palmarès est éloquent 33 RECORDS DU MONDE , 1ier au GRAND PRIX D EUROPE et au BOL D'OR etc.

     

Les plans des pièces moteurs à échelle 1:1 sont disponibles sur le site.

on notera que les plans de la période Prester-Jonghi ont le cartouche Remondini Père & Fils.

Les plans du moteur 50cc et 75cc portent pour la premiere fois le nom Remondini en 1954 on le cartouche                                 Les constructions mécaniques REMONDINI

Les plans sauvés de la destruction ( voir fin de chapitre )

 JONGHI

JONGHI est une marque française, fondée dans le courant 1930 en Seine-et-Oise par l'ingénieur italien  Giuseppe REMONDINI et le docteur argentin Tito Rodolfo Jonghi.

Giuseppe Remondini (Joseph Remondini pour l’état civil français), né à Castel d’Ario (Italie) en 1895 et mort à Torfou (Seine -et-Oise) le 16 juillet 1959, est un ingénieur, concepteur des motocyclettes Jonghi. Il commence sa carrière en 1926, en Italie, notamment chez ALFA ROMEO et les motocyclettes FRERA.

Tito JONGHI est argentin  (né en 1891) était dentiste mais c'est en fait une façade qui cache un intermédiaire efficace et bien rémunéré dans l'immense marché des armes de l'entre-deux-guerres tant aux USA qu'en France.

( source Paul ALLARD journal U.F. voir fin de chapitre M JONGHI , le dentiste qui vend des canons)

Nagas Ray

1926 :  Remondini entre chez Nagas Ray ou il conçoit une motocyclette à moteur de 350 cm3, 4-temps, à soupapes latérales et dont la partie cycle est à suspension à parallélogramme à l’avant . Il propose en 1927 un modèle Sport à culbuteurs qui ne voit pas le jour dans le contexte de la crise économique.

 

Constructions Mécaniques Jonghi (été 1930 à fin 1932)

Après le sauvetage de Nagas Ray par Tito Jonghi, la société est transférée en France, à Choisy-le-Roi et change de nom.

Une vingtaine motos Nagas Ray, latérales et culbutées, sont du voyage transalpin sont renommées Jonghi et terminées en France, latérales et culbutées et se sont écoulées durant 1930 et 1931 avec des modifications superficielles en attendant que la nouvelle et moderne Jonghi TJ 4 voit le jour .

1931 : Giuseppe Remondini conçoit deux nouveaux modèles, une version à moteur culbuté la 350-TJ4C (Tito Jonghi 4cv) pour la route et les Grands Prix et une version latérale TJ4 qui est présentée en septembre dans le périodique Moto Revue. la version culbutée fait un début remarquable en course lors du Championnat de France à Montlhéry le même mois.

.1932 : Louis Jeannin remporte, à 135 km/h de moyenne, le Grand Prix d’Europe, à Rome, où trois machines sont alignées. A son retour  la moto victorieuse de Jeannin couvre en présence de la presse plusieurs tours de l’anneau de vitesse de à 180 km/h, avec son moteur réglé à l’alcool. 

Louis Jeannin démontre aussi l'endurance des nouvelles Jonghi en remportant la course de 24 heures, le Bol d'Or, en 1932, toutes catégorie confondues. Renier un autre pilote Jonghi triomphe aussi au GP des Frontières en Belgique

 

Constructions Remondini Père et Fils (1933 à 1935)

Fin 1932 : Tito Jonghi quitte la société qui est de fait en faillite. Giuseppe Remondini fait appel à son père, professeur en Italie. Il rejoint son fils en France et une nouvelle société est créée.

Il est sûr que Tito s'éloigne de la firme entre le championnat de France en Septembre  32 et le mois d'octobre 32 quand l'UMF change le résultat du championnat en 350cc, mais on ne peux être plus précis sur la date. Il faudrais que quelqu'un aille voir les dossiers du Registre du Commerce aux mairies ou préfectures autour de Choisy le Roi.

Mais le seul numero que l'on a, sur le 1er depliant de Septembre 1930, doit etre fantaisiste a mon avis et mis sur le catalogue avant son obtention (!!! RC-123 456).

1933 : Remondini construit une Jonghi latérale spéciale pour attaquer le record des 24 heures sur l'autodrome de Linas-Montlhéry . Malgré les difficultés et deux échecs, Louis Jeannin, Marcel Perrin et Hector Andreino établissent le record du monde fin mars à 116,785 km/h battant même les records des catégories 500 cm3 et 750 cm3.

Giuseppe met aussi en chantier une 350 cm3 à double arbre à cames en tête (ACT), mais les premiers essais ne sont pas concluants : la machine apparaît pour la première fois aux Championnat de France en septembre 1933 à Linas-Montlhéry.

1934 : Parallèlement, il met à l'étude une 250 cm3 à double ACT et la termine début 1934 : cette fois la machine est performante dès les premiers essais .Elle obtient 4 records du monde à Monthléry et la victoire au Grand Prix de France 250 cm3 avec Jeannin comme pilote.

 

PRESTER JONGHI (1935 à 193.)

1935 : Les frères Eichel, propriétaires de la marque Prester prennent le contrôle de Jonghi.

              3 records du monde sont obtenus à Monthléry en side-car avec une 350 cm3 double ACT

1936 :  4 records du monde sont à nouveau battus à Monthléry avec 350 cm3 double  ACT piloté par Georges Monneret 

Remondini étudie et lance en production un 2-temps de 100 cm3  équipée d'une boîte très compacte à sélection par billes. Quatre     modèles sont présentés : sport, luxe, standard et ecclésiastique. Un prototype SAHARA avec un moteur surélevé est testé lors d'un un raid saharien en 1937.

1939 à 194? : Georges Monneret parle de faillite de la maison Prester. Les frères Eichel semblent avoir été déportés en Allemagne.

 

Jonghi (Satam (1944 à 1957)

          

1944 :  la marque est rachetée par les pompes à essence Satam et la société est transférée à La Courneuve.

1947 : Giuseppe Remondini conçoit, en 1947, un prototype de motocyclette 125 cm3, 4-temps,à arbre à cames en tête, qui établit 8 records du monde de vitesse ; une machine de série, commercialisée, en est dérivée, ainsi qu’une machine de compétition qui permet plus tard à plusieurs jeunes motocyclistes, dont Jean Pierre Beltoise et Pierre Michel, de débuter.

1948 :  la production de vélomoteurs 2 temps, dont le moteur est porté de 100 à 125 cm3, atteint 12 000 exemplaires.

1951 : la conception d’une 250 cm3, 2-temps, utilitaire,

1953 : sortie d’un scooter d’avant-garde, à grandes roues, le Polo 125 cm3, 2-temps.

1957 : fin de la production Jonghi.

1959 : décès de Giuseppe. Son fils, Arrigo, mécanicien de Beltoise durant sa période moto, passe chez Matra où il travailla sur le V12 de Formule 1.

 

 

AUTRES REALISATIONS DE REMONDINI

1946 : 34cc MOTOROX POUR MONET & GOYON

Caractéristiques commerciales de l'époque Motorox : moteur auxiliaire de 34 cm3,monocylindre 2 temps Licence REMONDINI à cylindre borgne. Le moteur de 7,2 Kg vendu pour s'adapter sur un vélo .de 1946 à 1949

1948 : 500cc SUPER STAR POUR GNOME & RHONE

En tant d’ingénieur conseil il travailla aussi avec la SNECMA de 1948 à 1952 à la réalisation d'un vertical-twin de 500 cm3 prévu pour l'armée dont deux versions existaient l'une à tiges et culbuteurs l'autre à simple ACT. Le prototype bicylindre 500 « Super Star » pour Gnome et Rhône n'est pas commercialisé.

1948 :  49cc MOTEUR VLT Vite Loin et Tranquille

Remondini a repris l'affaire VELOTO en 1948 et crée un moteur 2 temps mono vitesse et une autre version 2 vitesses. Ce moteur fut vendu a différentes marques de cyclomoteur

1955 50cc MOTEUR REMONDINI POUR COINTOT

Premier moteur qui porte le nom de Remondini .La tentative de record du monde sur l'anneau de Monthléry fut interdit par UTAC

REMERCIEMENT

Remerciement à Patrick Delli, Marie François Dumas, Lionel Fontenier, Bertrand Jardel , Frédéric Keller ,. Lindhal, Didier Mahistre, Mireille Mala,  Bernard Salvat , Jean-Patrick Serrurier , Moto Revue , Source gallica.bnf.fr / BnF et toutes les personnes pour leurs contributions au site.

SOURCES

les documents copyright Mireille Mala (Fille de Giuseppe Remondini) proviennent de la documentation personnelle de Giuseppe REMONDINI.

 Les plans sauvés de la destruction.

M.Lindhal était en relation professionnelle avec un directeur de la SATAM qui avait conservé les plans .Quelques mois plus tard M.Lindhal apprend que l'usine va être démolie .M. Lindhal se rend à l'usine, bloqué par un piquet de grève.Après discussion, le syndicaliste l' autorise à récupérer les plans.Quelque temps plus tard l'usine était rasée. M.Lindhal nous (Vincent & Fréderic) a proposé les plans en échange d'une restauration d'une 250H.

Tito JONGHI, le dentiste qui vend des canons.

 

 

Source gallica.bnf.fr / BnF "Journal  le combattant du limousin septembre octobre 1936 "

  

 Source gallica.bnf.fr / BnF

  

Detective du jeudi 24 aout 1939